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Conditions féminines dans une société en mutation

Ces nouveaux programmes nous invitent explicitement à aborder la place des femmes en quatrième et en troisième, et offrent aussi de nombreuses possibilités implicites (place des femmes dans l’artisanat urbain au Moyen-âge, dans l’Europe des Lumières, dans la Révolution Française, dans la Première et la Seconde Guerre mondiale…). Un histoire mixte est donc possible, mais aussi souhaitable. Pourquoi ?
Conditions féminines dans une société en mutation
La question « Conditions féminines dans une société en mutation » s’inscrit dans le troisième thème du programme de Quatrième : « Société, culture et politique dans la France du XIXème siècle », après les questions « Voter de 1815 à 1870 » et « La Troisième République ». Il s’agit ici de montrer que l’exclusion politique des femmes est une limite de l’affirmation de la démocratie (pas de marche triomphale vers la démocratie) et d’insister sur ce qui fait du XIXème siècle une rupture par rapport aux siècles précédents : enracinement des stéréotypes sexués, transformations du travail des femmes, naissance des mouvements féministes et obtention des premiers droits. On peut envisager plusieurs entrées dans la question : par l’étude d’un acteur (une pionnière comme Madeleine Brès, une militante comme Louise Michel ou Hubertine Auclert), d’un acteur collectif (les ouvrières sous le Second Empire) ou par l’étude d’un moment (la Commune, les débuts de la Troisième République). On développera ici deux possibilités.

Proposition présentée le 25 février à Valenciennes, le 26 février à Dunkerque, le 29 février 2016 à Calais sous la responsabilité pédagogique de Madame Christine DALBERT, IA-IPR, le 17 mars à Beuvry et le 18 mars à Douai sous la responsabilité pédagogique de Monsieur Mathieu CLOUET, IA-IPR.


Virgine HALLOSSERIE, enseignante au lycée de l’Europe – Dunkerque.